Cannes, le festival de tous les trop…

Et aujourd’hui à Cannes, pour y présenter le Prix Lux du PE et soutenir le cinéma européen: journée pleine de rencontres, avec les distributeurs partenaires de la Quinzaine des réalisateurs. Une quinzaine née au lendemain de 68 (mais oui Dany) pour marquer la rupture avec le business et promotionner d’autres films. Plein de très grands sont passés par leur Quinzaine. Et il y a cette année 3 films belges (2 francophones et 1 flamand) dans leur sélection, ainsi que les Dardenne (non pas Papa et Frédéric…) dans la sélection officielle avec Le gamin au vélo, dont je sors après avoir monté les célèbres marches, vu Cécile de France, merveilleuse. Un très beau film, très juste, tout simple, qui montre bien Seraing et les alentours, ses petits et grands bonheurs et malheurs.

J’ai aussi pu mesurer l’importance des programmes MEDIA de l’UE, en soutien aux distributeurs et producteurs, l’admiration que nous portent, nous petits belges, pas mal de producteurs et distributeurs français, l’importance aussi des moyens mis dans le programme ACPcultures pour soutenir les oeuvres, y compris cinématographiques dans ces pays, ainsi que le programme Euromed, en soutien à la création et à la production dans les pays du Maghreg et du Moyen Orient.

Assez fière de ce que fait l’UE dans ces domaines, pour que diversité ne soit pas tout à fait qu’un mot…