Alors que tous les projecteurs sont braqués sur le soutien à  la Grèce, sur la (très insuffisante) stratégie dite 2020 de l’Union Européenne ,  le nouveau service d’action extérieure, l’initiative citoyenne,  passe au second plan.

De quoi s’agit-il ?

1 million de signatures, collectées de façon transnationale, sur une proposition, obligera la Commission Européenne soit à la prendre à sa compte, soit à justifier pourquoi elle ne la retient pas.

 

D’ici juin, il faudra décider des conditions : dans combien de pays faudra-t-il recueillir ces signatures ? quelles modalités (papier, électronique), quelles vérifications, à partir de quel âge pourra-t-on participer ?

De notre côté, nous voulons des modalités simples, crédibles, faisables et qui donnent de la légitimité à ces initiatives.
J’y reviendrai dans quelques semaines.
Mais c’était également l’occasion d’interroger la commission sur la manière de mieux organiser le dialogue avec la société civile organisée, les ONG à l’échelle européenne, plutôt que de rester dans le flou, le subjectif et l’informel.

A ce stade, les réponses du Commissaire seront un peu vagues. Et pour cause, il lui faut d’abord un assentiment de l’ensemble de la Commission. C’est à l’ordre du jour la semaine prochaine.

L’interpellation en direct :

http://greens-efa-service.org/medialib/mcinfo/pub/en/scc/1550