Annoncée il y a quelques jours, elle devait avoir lieu sur invitation.
Je l’ai pour ma part appris hier, alors que je m’apprêtais à y aller spontanément et que pour pouvoir y entrer, j’ai finalement reçu le carton de collègue Evelyne Huytebroeck, empêchée ce matin.
Mais très peu avaient répondu présents. Sans doute pour plein de raisons : le lieu est solennel et souvent inconnu pour ces familles, la plupart du Hainaut. Et ce qu’on cherche dans ces moments, c’est plutôt la chaleur et la proximité avec les amis, les voisins. Comme à Liège où toute la ville a marqué spontanément sa solidarité. Pourquoi d’ailleurs n’avoir pas fait la cérémonie à Mons ?
Peu ou pas de cheminots de terrain, en dehors des directeurs, permanents syndicaux, conseil d’administration. Il semble qu’ils n’aient pas été invités.
Pas de simples citoyens ou d’anonymes, qui pourtant depuis 15 jours sont baignés dans l’information sur cette catastrophe. Ils avaient été prévenus que c’était sur invitation et ils n’ont donc pas pu entrer alors que la salle était quasi vide ! Etrange pour une commémoration nationale.
Le Premier Ministre a bien parlé. Les services de secours ont été salués et remerciés. Les musiciens ont très bien interprété les morceaux choisis. Mais tout cela était froid, un peu guindé, manquait singulièrement de chair et d’humanité.