Free, free, free, Aaung San Suu Kyi

Nous étions une centaine à avoir répondu présent à l’appel d’Action Birmanie et Amnesty internationa, au pied levé vu l’actualité récente, et à scander ce slogan le long du boulevard Lambermont, face à l’ambassade de Birmanie.

L’état de santé du prix Nobel de la Paix n’est pas bon. Elle est maintenant emprisonnée, alors que son assignation à résidence se terminait, normalement, le 27 de ce mois. Un de ses avocats a été récusé et elle risque 5 ans d’emprisonnement.

Il faut hausser le ton, rompre les relations diplomatiques avec un état voyou comme celui-là.

L’Union européenne doit exiger de la junte militaire au pouvoir en Birmanie la libération immédiate et inconditionnelle d’Aung San Suu Kyi et de ses deux employées de maison.

L’ONU doit revendiquer l’application immédiate et inconditionnelle des conclusions de mars 2009 du « groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires » ainsi que la libération d’Aung San Suu Kyi et les 2100 prisonniers politiques croupissant derrière les barreaux depuis la révolution safran de 2007. C’est ce que nous criions ce midi : « Ban Ki-moon à Rangoon ».

Juliette Boulet interrogera le ministre De Gucht en commission de la Chambre mardi.